Image de Une : Josef Koudelka, « Prague », Août 1968, © Josef Koudelka / Magnum
L’image est au cœur de mon activité pour le meilleur, parfois pour le pire. D’un côté, devant nos écrans démultipliés, le risque est celui d’une surexposition autocentrée (exposer sans filtre ses propres images) ou d’un envahissement (être surexposé par un flux ininterrompu d’images).
De l’autre, les images restent une source inépuisable d’émotion, de désir, de mémoire et de partage. Cette contradiction suscite un questionnement permanent.
Une page blanche est une tentative pour mettre en perspective ce questionnement et témoigner du devenir incertain de notre relation aux images.
Cela passe par une mise à nu, un dévoilement, mêlant réflexion et pratique. Je réunis donc sur ce site dans une hétérogénéité assumée :
- des articles de fond (principalement autour du cinéma documentaire) publiés sur le blog documentaire et dans d’autres médias, articles qui creusent le sillon de ce rapport à l’image
- un travail photographique, passé, présent et à venir
- un projet plus expérimental, intitulé atlas et inspiré par le travail du philosophe et historien d’art, Georges Didi-Huberman (voir une présentation du projet ici)
Mon inquiet désir d’images s’inscrit dans des temps où la fraternité et la résistance solidaire se doivent de rester au centre.