Du 10 mars au 15 juin 2017 aura lieu, à l’occasion du 150ème anniversaire de Käthe Kollwitz, une exposition exceptionnelle au Käthe Kollwitz Museum de Cologne, « Soulèvement ! Renaissance, réforme et révolte dans l’œuvre de Käthe Kollwitz ». Cette exposition sera consacrée au cycle « La guerre des paysans », « Bauernkrieg » (1902/03–1908), et au travail de recherche effectuée par l’artiste pour le réaliser. En ce début d’année où le musée du Jeu de Paume a exposé des gestes de soulèvements, une remarquable gravure de Kollwitz, « Losbruch », y a trouvé sa place et est venue questionner par l’image comment les peuples se soulèvent. Elle fait écho à distance aux « Désastres de la guerre » de Goya et à d’autres révoltes plus contemporaines…Lire la suite
Month: janvier 2017
« Carnet de notes pour une Orestie africaine » : Celui qui marche à grands pas
Retour sur un « classique » du cinéma documentaire, et un film majeur qui permet de mieux comprendre l’art de Pier Paolo Pasolini… Avec le « Carnet de notes pour une Orestie africaine » (1968-1969), le cinéaste italien signe un « poème métaphorique d’une puissance et d’une vitalité rarement égalée ». Lire la suite
Questions de soulèvements ou comment réconcilier puissance des images et politique ?
« L’article de Souley, Eve et Maha, « Soulèvements – La révolte n’est pas une expo d’art », publié le 19 décembre dans paris-luttes.info au sujet de l’exposition « Soulèvements » du Jeu de Paume (encore visible jusqu’au 15 janvier 2016), me conduit en réaction à proposer aux auteurs un dialogue à distance, un prolongement de réflexion. A y bien réfléchir, c’est aussi une manière de dialectiser une problématique de fond autour de la puissance des images et de leur lienLire la suite
« Merci Patron ! » ou comment François Ruffin réinvente la révolution en faisant des films
J’ai découvert Merci patron ! pour ainsi dire après la bataille, à sa sortie en DVD (1), avec la même jubilation qui avait animé les spectateurs ressortant des projections regonflés à bloc, le brandissant comme un étendard, avec l’arrière-goût d’une délicieuse revanche sur l’oligarchie, en la personne de Bernard Arnault, revanche à consommer sans modération.Lire la suite